Versailles accueille le gratin des Chefs d'Etats, invité par François Mitterrand.

   Bien entendu, sont présents Ronald Reagan, Margaret Thatcher, Helmut Schmidt etc...etc...

   Pour clôturer cette prestigieuse assembée, un bal est donné dans la galerie des Glaces après un somptueux feu d'artifice.

   Ne pouvant échapper à ses obligations, Mitterrand invite Margaret Thatcher pour une valse magnifique. Elle ne se dérobe pas et fait preuve d'un allant tout à fait surprenant. Et le beau François de la complimenter...

   - Oh, Maggie, quelle pétulance !

   - François, je vous interdis de me tutoyer !

 2 Ricards à la Sainte Elvire

 Et voici que tout chavire

J'ai écouté votre entretien avec Bourdin, ce matin, et je dois dire que vos accusations m'ont révolté. Je n'ai pas l'impression que vous ayez un sens politique très affûté. Au moment où la France aurait besoin de solidarité, d'entre-aide, voilà que vous déclenchez une polémique très peu élégante. Vos questions étaient très mal placées alors que vous savez que nos forces de police sont au bord de la rupture. Peut-être aurait il fallu annuler la compétition de football où le Tour de France pour mieux surveiller le feu d'artifice de Nice ? 

Vous avez dit posséder les vidéos de l'endroit du stationnement du camion meurtrier et de son parcours juqu'au lieu du massacre.

Souffrez donc que je vous pose deux questions.

- Où étaient donc vos fonctionnaires chargés de la surveillance vidéo ?

- N'ont ils pas été surpris de voir démarrer un camion de cette taille, à cette heure de la nuit, un quatorze Juillet ?

 Ils regardaient peut-être le feu d'artifice. On aurait peut-être pu contrôler ce camion plus tôt...Allez savoir...

Ça ne dépendait pas, en tous cas des services de l'Etat.

- Juillet sans orage, famine au village

- Jamais en Juillet sècheresse n'a causé la moindre détresse

Si tu triches à la Saint Camille

Je préfère retirer mes billes

 Quand reviendras la Saint Henry

 Tu planteras ton cèleri

 13  Juillet  1380:  Mort de  Du Guesclin

  13  Juillet  1793:  Assassinat de Marat dans sa baignoire par Charlotte Corday

Emmené par Camille Desmoulin qui fait un discours sur une table de bistro

Le Petit Peuple Parisien commence à prendre les armes.

Trop bête comme question, on la poserait aux quatre coins du monde qu'on aurait près de cent pour cent de réponses justes. Et on se tromperait grandement, à mon avis.

Vous ai-je précisé la poudre à canon ? Si dangereuse que très peu de personnes en ont seulement vu le moindre grain. La poudre à éternuer qui disparaît de l'étal de nos bazars. La poudre d'escampette que tout le monde utilise mais qui ne se montre jamais, et pour cause. La poudre aux yeux, qui remplit les poches de nos hommes politiques afin qu'ils nous la déversent à satiété pour nous aveugler. La poudre arrêt curé dont on devrait se servir plus souvent. Bref, la liste serait trop longue pour toutes les énumérer et l'espace me manquerait dans le cadre de ce blog, l'espace et l'inspiration. Je voulais juste vous dire qu'une réponse à une question incomplète est forcément une réponse fausse.

Mon projet ici était de vous parler des Épices en poudre.

La réponse à cette question précise ne sera jamais juste, tant elle est vaste. Je pense que chaque société, chaque culture a inventé sa poudre. Tout un chacun dans ce monde est susceptible d'inventer sa poudre.  Pour les épices l'idée première, par exemple, découlerait d'un grain de poivre écrasé entre deux molaires, brûlant les papilles alentour. Un grain de cumin, coincé entre les dents, qu'on n'arrive pas à déloger... Voici qui justifie le mortier et le pilon. Où ces ustensiles ont-ils été inventés et par qui ? Bien des scientifiques devront se pencher sur cette question pas si évidente qu'elle ne paraissait dans l'intitulé de mon article.

Mais ce n'est pas là que je voulais vous emmener.

Pour moi le poivre était du poivre, de la poudre de poivre. Jusqu'à que j'en parle à un copain de collège qui était fils de boucher-charcutier. Il aidait son père pour la fabrication du saucisson. Il malaxait la viande à la main et devait écraser les grains de poivre entre ses paumes. Je vous mets au défi d'essayer. Maintenant des machines font ça très bien. Mais le saucisson a-t'il le même goût, rien n'est moins sûr ; alors pourquoi aurait-on réinventé le saucisson à l'ancienne ? Mais là, je m'égare encore une fois...

Pour en revenir à ma question, et sans que cela soit une certitude, il est probable que chaque société ait inventé, en son temps, sa poudre d'épice. Et que chaque individu est susceptible d'inventer la sienne avant d'être lui même... réduit en poudre.

Hasta Luego.

Un Ricard à la Saint Olivier

Et des olives dans le ravier